accueil | la revue | à propos | contribuer | publicité | contact | newsletter | twitter | facebook | RSS | liens | protection des données | mentions légales
Découvrez le dernier numéro d’Office et Culture, toute la collection et les articles. Souscrivez un abonnement en ligne, achetez un numéro ou un article de la seule revue, consacrée à l'aménagement des espaces de travail tertiaire.
26 novembre 2015 C’est ce qu’a fait, l’architecte Bruno Rollet pour transformer un ancien local commercial du Square Vitruve à Paris (XXe) en centre social, dénommé Centre social Saint-Blaise. L’objectif : améliorer la qualité de vie des habitants et mettre en relation l’équipement avec le quartier, le tout avec des contraintes majeures liées à cet urbanisme sur dalle des années 1970.
Situé sur une dalle recouvrant trois niveaux de stationnement au pied, ce bâtiment de seulement 322m² Shon est enclavé entre une tour de 85m de hauteur et un immeuble de logements de 60m de long. Bruno Rollet a pris pour parti de conserver le socle de l’ancien local commercial et d’aller chercher la lumière de part et d’autre du bâtiment jadis ”aveugle” pour mettre en relation la dalle et un jardin qui se tournaient le dos. L’apport en lumière se matérialise par une grande baie vitrée dans la salle en surplomb qui regarde le quartier ». Polyvalente, elle servira à diverses activités (accompagnement social, apprentissage du français et soutien scolaire). Outre la luminosité de cette grande salle, la transparence est ainsi gagnée entre la façade côté dalle et l’arrière du bâtiment. Ici, en cœur d’ilot, l’architecte a aménagé un jardin planté d’un pin parasol. Le fonctionnement du centre s’appuie sur la fluidité des espaces s’articulant les uns aux autres en diminuant les surfaces de circulation. Cette disposition spatiale a permis l’installation d’un ascenseur et le respect des normes PMR. Au rez-de-chaussée, la vie du centre social s’articule autour du patio, les cloisons amovibles permettant de moduler l’espace.
Le toit terrasse, planté de sedum donne un agrément aux habitants alentours de même que la lumière à différentes heures du jour. « Bien que petit, ce bâtiment est vu par tous, il doit donc être perceptible selon deux échelles, celle du piéton et celle de l’habitant qui l’aperçoit depuis sa fenêtre. En d’autres termes, il devait faire lien, agir comme un repère et susciter des regards ».
En opposition à la minéralité de l’environnement, de hautes tiges en bois de châtaignier jouent le rôle de filtre solaire tout en faisant office de protection des façades. Pour l’architecte c’est une autre façon d’amener ”un extrait de nature” dans ce quartier tout en protégeant le bâtiment de dégradations.
Maître d’ouvrage : France Habitation
Équipe de maîtrise d’œuvre:
Architecte : Bruno Rollet
Architecte assistant étude : Adrien Cuny Architecte assistant chantier : Océane Schroeder Couleurs : Céline Langlois
Crédit photo : Nicolas Borel
Pour rompre avec la dureté de cette dalle de béton, Bruno Rollet souhaitait construire une palissade en bois. Son équipe a déniché à Rougnac, près d’Angoulême en Charente, Alain Roux, agriculteur et exploitant de bois de châtaignier destiné principalement à la fabrication de tonneaux de vin. La demande était spécifique : fabriquer en moins de 15 jours, 330 gaulettes écorcées à la vapeur d’eau, traitées autoclaves contre les intempéries et coupées à la bonne dimension (entre 2m et 2,50m). In situ, ces gaulettes ont été vissées à une armature métallique et forment une barrière naturelle devant la façade peinte en rose.
+ architecture
-
aménagement
-
France
-
rénovation
-
végétaux
accueil | à propos | contribuer | publicité | contact | newsletter | twitter | facebook | RSS | liens | protection des données | mentions légales